23 - Emmanuelle Mallet - Plasticienne - Apol 2024

 Emmanuelle Mallet

 

Biographie

Née à Paris, d'une mère Grecque historienne de l’antiquité, et d’un père Gascon sociologue et militant .
Dès l’enfance, elle lit beaucoup de BD, et à partir de l’adolescence découvre Pratt et Bilal, dont l’univers la marque à jamais. Elle dessine sans relâche, y compris en classe.
Après un bac arts plastiques péniblement obtenu, elle bifurque vers d’autres chemins universitaires et à 21 ans devient « pionne » en ZEP à temps plein où elle anime des ateliers d’art .
Retrouvant la « nécessité intérieure » de peindre autour de ses 27 ans, elle se forme auprès de Véronique Coignac, peintre et professeure, puis intègre l'atelier de Fabian Cerredo (peintre expressionniste argentin ), où elle commence des séries à l’acrylique inspirées des
paysages grecs et de faune, et prend des cours de peinture à l’huile .
Elle se réinscrit à la Fac de Paris VIII St Denis en Arts Plastiques, et elle commence à militer activement. Elle participe à l’illustration et à la rédaction d’un mensuel révolutionnaire et dessine les banderoles et les affiches lors des mobilisations .
Sa peinture parle des guerres et des crises qui traversent le début des années 2000 . Emmanuelle participe à des expositions collectives dans le cadre universitaire et associatif, mais aussi à dans des cafés et des festivals entre 2000 et 2004.
Elle cesse de peindre le jour de la mort brutale de sa soeur, en mai 2004.
Elle se forme alors à la peinture de bâtiment, commence à faire des chantiers, et enseigne l’éducation artistique dans des CFA.
En 2007, elle monte Les Ateliers Artelle , dans une vieille boutique du 18 ème arrondissement, avec l’idée d’en faire un petit laboratoire multi disciplinaire (insirée par l’esprit « Bahaus »). Emmanuelle remplace la peinture par une activité de recyclage : dès 2009, elle crée des lampes à partir de pièces de métal, de bois, de crânes...Emmanuelle se remet à peindre en 2011-2012, le bouillonnement du monde devant nécessairement sortir. Entre 2011 et 2019, ce lieu sera un lieu d’émulation artistique divers. (1), (2)
Drass Teclès intègre les Ateliers en 2016 et commence à créer des objets lumineux dans l’esprit de recyclage. En 2017, dans un cadre d’appel à projets, les Ateliers Artelle ( Drass et Emmanuelle) conçoivent et fabriquent des bacs de végétalisation dans l’arrondissement, qui déclenchera chez cette dernière un engouement pour cette activité. Elle une entame en 2018 une série sur la désuétude industrielle, . Les mouvements sociaux de 2017-2019 (Gilets Jaunes, Grèves) lui inspireront une série de tableaux. En été 2019, elle relit l’Odysée, et entame une série évocatrice de l’épopée.
Les confinements de 2020 -2021 paralyseront artistiquement et économiquement la vie des Ateliers Artelle, ce qui nécessitera une forte activité de chantiers, réduisant la production artistique d’Emmanuelle entre 2022 et 2O23. La vie des Ateliers se limite, et Paris devient triste.
En Mars 2023, Emmanuelle découvre grace à la sagacité d’Isabelle Chalumeau, fidèle des Ateliers Artelle depuis 2012, le village de Lormes, et la grande créativité de ses artistes.
En Août 2023, Les Ateliers Artelle sont invités aux ateliers portes ouvertes de Lormes par la Cour des Miracles et c’est là que le basculement a lieu : Drass s’installe à Lormes dans la foulée, et Emmanuelle décide de mettre son bail en vente auprès d’une association artistique du quartier pour s’installer enfin près de la terre.
Elles préparent une délocalisation des Ateliers Artelle de Paris vers Lormes avant 2025.
De nouvelles aventures attendent donc les Ateliers Artelle à Lormes pour les années à venir... 

(1) voir la page fb Ateliers Artelle (2) Artistes ayant participé aux équipes des Ateliers Artelle (ordre chronologique) : Elsa Noual, Silvia Minni, Sylvain Girvès, alias Charlie Chap, Alice Béthoux, Isa Kaos, Baie Dechic, Elsa Aloisio, Jean Marie Guerlin, Guillaume Latil, Matt Vavilov, Drass « Mustach » Teclès, Josiane Roméro

 

 

 

Emmanuelle Mallet expose pour les Ateliers Portes Ouvertes de Lormes, à la Cour des Miracles, dans l’atelier « La verrière du temps », dans l’atelier d’Isabelle Chalumeau (horlogère) et de Marion Mazô (vitrail)

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